Le mot des présidentes
Rose, rose, rose… Ce mois d’octobre est dédié à la sensibilisation et à l’action, et pour l’occasion, nous avons souhaité avoir une newsletter toute en rose, afin de mettre en lumière les acteurs locaux qui œuvrent avec passion dans le domaine sportif.
Dans cette édition, nous aurons le plaisir de vous présenter Alizée Guibot, une de nos administratrice, qui allie son rôle au sein de notre équipe avec sa profession d’infirmière spécialisée. Son engagement va bien au-delà du sport, en apportant une touche humaine et bienveillante.
Nous mettrons également en avant Mélissa Osouf, égérie de la Joséphine, une athlète de haut niveau et ambassadrice de la ville de Roche-sur-Yon. Son parcours inspirant sont de véritables sources de motivation.
Bernadette Rousset, bénévole dévouée depuis de nombreuses années à Roche-sur-Yon, sera également à l’honneur, elle aussi était une des ambassadrices de la 10ème édition de la Joséphine.
Pour finir sur octobre Rose, nous mettrons en lumière un club qui réalise un travail remarquable : le club de rugby féminin avec son initiative Les SEINS du Rugby. Cette action témoigne de la force et de la résilience de nos sportives, qui continuent à se battre et à inspirer leur entourage.
Enfin, une mise en lumière des deux clubs de la Roche-sur-Yon qualifiés pour le 7eme tour de la Coupe de France de football.
Ensemble, continuons à voir la vie en rose, sportivement !
Hélène et Clarisse
Alizée Guibot : Soutenir le Sport et la Santé, un Défi pour l’Avenir
Pouvez-vous vous présenter rapidement ?
Je m’appelle Alizée Guibot, j’ai 36 ans. Je suis secrétaire du club de la Vendéenne Rink-Hockey et membre du conseil d’administration de l’Office des sports de La Roche-sur-Yon depuis presque cinq ans. J’étais infirmière libérale sur La Roche-sur-Yon, mais j’ai récemment repris mes études en faculté de médecine pour me spécialiser en pratique avancée infirmière. Mon objectif est de pouvoir effectuer des consultations de médecine générale, notamment pour les patients atteints de pathologies chroniques stabilisées.
Avec ton engagement à la Vendéenne, à l’Office des sports yonnais, et tes études d’infirmière, comment parviens-tu à tout équilibrer ?
C’est clairement un équilibre entre travail et bénévolat, mais les deux sont assez liés. Ça demande beaucoup d’organisation et de réflexion, mais finalement, ça fonctionne bien ensemble. Les deux suivent un modèle de pensée similaire et, au final, c’est le même engagement de ma part. Je ne peux pas dissocier le sport de la santé, pour moi, ce sont deux choses qui vont de pair.
Comment perçois-tu l’impact du sport sur ton bien-être physique et mental, surtout avec un emploi du temps aussi chargé ?
Malheureusement, je ne pratique pas de sport moi-même, par manque de temps, mais j’accompagne la pratique à travers mon rôle au sein de mon club. En ce moment, c’est plus du loisir. L’impact du sport pour moi est surtout social. Grâce à mon engagement bénévole à la Vendéenne, j’ai rencontré énormément de personnes qui m’ont aidée à être là où je suis aujourd’hui, qu’il s’agisse de politiques, d’entreprises, ou même de médecins. Le sport ouvre des portes incroyables dans le milieu professionnel, quelle que soit la profession.
Y a-t-il un autre impact, personnel ou professionnel, qui te motive à être bénévole, en plus de l’apport du sport et des rencontres ?
Oui, je dirais surtout la représentativité de notre sport. Ce qui est particulier avec le rink-hockey, notamment à la Vendéenne, c’est que c’est un sport d’élite, au plus haut niveau national, voire européen, mais il reste peu connu. Ce qui me motive, c’est de contribuer à le faire connaître. Je vois un parallèle avec mon métier d’infirmière en pratique avancée (IPA), qui est également tout nouveau, apparu il y a environ cinq ans. On doit aussi trouver des solutions pour faire connaître ce métier et lui donner de la crédibilité. Ces deux univers, le sport et mon métier, sont très liés : on utilise les mêmes outils et la même volonté de promotion. Le parallèle est assez évident pour moi, et c’est ce qui rend cet engagement si intéressant.
Peux-tu nous parler de la Joséphine et de ton lien avec cet événement ? Qu’est-ce que la Vendéenne a fait pour octobre Rose ?
Je participe à la Joséphine depuis sa création, tous les ans sans exception. La Vendéenne s’implique également chaque année en formant un groupe de filles du club pour participer, que ce soit pour marcher ou courir. Certaines années, nous avons eu la chance de participer en compagnie de Béatrice Bellamy, notre députée, qui est à l’initiative de la création de la Joséphine.
En ce qui concerne l’intégration de la Joséphine au sein de la Vendéenne, c’est un peu plus complexe pour le rink-hockey, car c’est un sport principalement masculin. Cependant, la Vendéenne comprend aussi des sections comme le roller derby et le patinage artistique, et je sais que chaque section participe à sa manière à cet événement.
Comment peut-on sensibiliser au cancer du sein au sein des clubs de sport ou auprès du grand public ?
La sensibilisation passe aujourd’hui par des partenariats, avec des mutuelles ou entreprises qui proposent des formations et des sessions d’information, notamment lors d’événements comme Octobre Rose. Le sport joue aussi un rôle crucial dans la rémission après un cancer du sein, grâce au « sport sur ordonnance ». Des clubs sportifs à La Roche-sur-Yon, référencés par la Maison Sport Santé, accueillent ces patients pour les aider à se reconstruire physiquement et psychologiquement. À la Vendéenne, bien que nous ne puissions pas proposer ce service, nous orientons les intéressés vers des structures adaptées. Pratiquer du sport en rémission est essentiel pour une récupération complète.
Quel pourrait être le rôle de l’Office des sports yonnais et du sport en général dans la lutte contre la discrimination et des maladies comme le cancer du sein ?
L’Office des sports yonnais pourrait jouer un rôle important en soutenant des sections dédiées comme le sport santé, le sport handicap, et le sport bien-être. Ces disciplines visent à favoriser l’accès au sport pour les personnes avec des problématiques de santé, comme le diabète, l’hypertension, ou en rémission après un cancer. L’OSY pourrait accompagner les clubs dans la structuration de ces sections en proposant des formations spécifiques, notamment pour les activités physiques adaptées (APA), qui aident les personnes en situation de handicap ou atteintes de maladies chroniques. Enfin, la sensibilisation passe par la répétition d’événements comme ceux dédiés au sport féminin (Joséphine), au sport pour tous (Téléthon), et au sport santé, pour maintenir ces sujets à l’esprit du grand public.
En tant que femme, comment te sens-tu dans un sport comme le rink-hockey, principalement masculin ? Comment arrives-tu à t’imposer ?
Étonnamment, depuis deux ans, nous sommes majoritairement des femmes au comité directeur, avec une présidente, une secrétaire, et une trésorière, alors même que nous dirigeons un sport essentiellement masculin. Bien que nous ayons une équipe féminine en N1 en partenariat avec une autre ville, nous ne nous sentons ni mises de côté ni décrédibilisées. Nous ne venons pas forcément de ce sport, mais nous sommes là pour accompagner, structurer l’association et la faire évoluer, y compris à l’international. Être une femme n’est pas un obstacle, et dans ce sport, les responsabilités sont données en fonction des compétences, pas du genre. Il y a une réelle évolution à ce niveau.
Force et Résilience : Parcours, Valeurs et Engagement de Mélissa Osouf, Championne de Muay Thaï
Peux-tu nous parler de ton parcours dans le Muay Thaï et ce qui t’a amenée à ce sport de combat ?
J’ai commencé le Muay Thaï très tôt. Mon père, passionné par ce sport, nous y a initiés rapidement, mon frère et moi. Aujourd’hui, je suis professionnelle avec plusieurs titres, notamment championne de France, d’Europe et intercontinentale. Je fais partie de l’équipe de France depuis 2017.
Quelles ont été les plus grandes difficultés que tu as rencontrées au cours de ta carrière et comment les as-tu surmontées ?
La principale difficulté a été d’être une fille dans un sport majoritairement masculin. Enfant, je combattais souvent contre des garçons, ce qui était difficile. Aujourd’hui, le sport s’est beaucoup féminisé, il y a beaucoup plus de filles, ce qui est génial, mais nous subissons encore parfois les regards et jugements des hommes. Ensuite, j’ai aussi surmonté des blessures et des aléas de la vie, avec le soutien de mon entourage et une force mentale solide.
Le Muay Thaï est un sport qui demande rigueur et discipline. Quelles valeurs tires-tu de ta pratique quotidienne ?
C’est un sport exigeant, mais il m’a énormément apporté, notamment en confiance en moi. J’ai appris le dépassement de soi et je m’efforce toujours de m’améliorer, que ce soit sur le ring ou dans la vie. Ce sport m’a inculqué l’importance de persévérer et de donner le meilleur de moi-même chaque jour.
Comment concilies-tu ta vie personnelle et ta carrière dans un sport aussi exigeant ?
C’est très difficile. Je mets parfois ma vie personnelle entre parenthèses, surtout en période de combat. Je sors peu et je vois moins ma famille. En parallèle, je travaille aussi. Je commence ma journée très tôt, à 6h30 à La Poste, pour finir vers 13h30, puis je vais m’entraîner. Je gère ensuite mon alimentation, me repose, et retourne m’entraîner le soir. C’est fatigant, mais je sais pourquoi je le fais. Heureusement, je suis bien entourée, ce qui facilite un peu la gestion de ce rythme.
En tant que sportive de haut niveau, quel message aimerais-tu transmettre aux jeunes filles qui souhaitent se lancer dans des sports de combat ?
Lancez-vous ! C’est intimidant au début, mais les clubs sont bienveillants. Une fois que l’on commence, cela devient rapidement une passion. Aujourd’hui, faire un sport de combat est important pour une femme : c’est rassurant et cela renforce la confiance en soi. Et non, nous ne finissons pas défigurées !
Que représente pour toi le mois d’octobre rose et l’importance de la sensibilisation au cancer du sein ?
Octobre Rose est important. Comme beaucoup, je ne pense pas toujours à me faire dépister, alors que cela peut sauver des vies. C’est une cause qui nous rassemble toutes pour soutenir celles qui luttent contre le cancer du sein. Si chacun peut agir à son échelle, je le ferai volontiers, car demain cela pourrait toucher moi-même ou un membre de ma famille.
Comment vois-tu le lien entre la pratique sportive et la prévention de maladies comme le cancer ?
Le sport peut jouer un rôle dans la détection de maladies, mais il est surtout bénéfique en période de guérison, en apportant du bien-être physique et mental. Une bonne hygiène de vie, y compris une activité physique régulière, peut grandement contribuer à maintenir la santé.
En tant que combattante, comment prends-tu soin de ta santé physique et mentale ?
En tant que professionnelle, ma santé est cruciale. Physiquement, je fais beaucoup de renforcement musculaire, d’étirements et de marche, et je suis suivie par un médecin, un kiné et un ostéopathe. Mentalement, je m’appuie sur ma famille et mes proches. Le repos et la récupération sont essentiels. En cas de blessure ou de maladie, je prends le temps de revenir progressivement. Il faut beaucoup de patience, mais c’est indispensable.
As-tu des initiatives ou des actions que tu souhaites mettre en avant pour soutenir la cause d’Octobre Rose ?
Oui, notamment La Joséphine, une course qui réunit de nombreuses femmes, qu’elles soient touchées ou non par le cancer. Toutes les actions menées en faveur d’Octobre Rose sont précieuses, car chaque petit geste compte.
Selon toi, en quoi le sport peut-il être un vecteur de solidarité et de soutien dans des causes telles que la lutte contre le cancer ?
Le sport est un puissant vecteur de solidarité. Pendant une séance, nous sommes tous égaux et unis dans l’effort, pour se dépasser et partager un bon moment. La solidarité et l’entraide sont des valeurs essentielles du sport, qui peuvent aussi renforcer des causes nobles comme la lutte contre le cancer.
Comment le sport peut-il, à ton avis, contribuer à briser les stéréotypes sur les femmes ?
Dans le sport, les femmes montrent leur rigueur, leur sérieux et leur engagement. Même si les stéréotypes persistent, nous prouvons chaque jour que les femmes peuvent réussir dans des disciplines dites masculines. J’espère que les femmes continueront d’investir les salles de sport et de passer au-delà des jugements et critiques. Nous sommes capables de bien plus que ce que les stéréotypes laissent entendre.
Quel conseil donnerais-tu à celles qui traversent des moments difficiles, que ce soit dans la maladie ou dans le sport ?
La vie est faite de hauts et de bas. Il faut positiver, garder la tête haute et s’entourer des bonnes personnes. Je répète souvent que « après la pluie vient le beau temps ». Après un grave accident de voiture il y a six ans, j’ai pu revenir au Muay Thaï et préparer mon premier championnat du monde professionnel. Croyez en vous, ne lâchez jamais, de beaux jours sont devant vous.
L'engagement bénévole de Bernadette Rousset dans la lutte contre le cancer du sein
Un parcours inspirant
À 73 ans, Bernadette Rousset, résidente du quartier de la Roche Nord, incarne l’esprit de solidarité et d’engagement envers la cause du cancer du sein à travers son bénévolat au sein de l’événement « La Joséphine ». Son implication découle d’une passion pour la course à pied et d’un désir profond de soutenir une cause qui lui tient à cœur.
Bernadette a été touchée par l’initiative de Béatrice Bellamy, qui a lancé cette course en lien avec « Octobre Rose ». En tant qu’adepte de la course, elle a immédiatement ressenti l’importance de cet événement, qui permet à chacun, peu importe son âge ou son niveau de forme, de participer à une marche ou à une course. Pour elle, cette diversité d’engagement est essentielle pour rassembler et sensibiliser le plus grand nombre.
Bien qu’elle n’ait jamais été bénévole pour « La Joséphine » dans le passé, Bernadette a décidé de s’engager en tant que bénévole pour d’autres événements, notamment la bicentenaire. Cela lui a permis de rester connectée à l’univers de la course tout en apportant sa contribution. Son expérience en tant que bénévole lui a permis de vivre des moments d’émotion intense, notamment en observant le dépassement de soi des participants, chacun se battant contre ses propres limites.
Cette année, Bernadette a eu l’honneur d’être ambassadrice de « La Joséphine ». Cette reconnaissance l’a profondément touchée et elle a pris cela comme une récompense pour son engagement. En tant qu’ambassadrice, elle a saisi l’occasion pour sensibiliser son entourage et au-delà, à l’importance du dépistage du cancer du sein. Elle souligne que malgré les appréhensions de certaines femmes, se faire dépister est un acte de courage qui peut sauver des vies.
Bernadette évoque également les défis liés à l’accès aux soins, tels que les délais d’attente pour obtenir un rendez-vous de dépistage, ce qui est une préoccupation commune dans de nombreuses régions. Elle est convaincue que des événements comme « La Joséphine » jouent un rôle clé dans la sensibilisation du public et l’encouragement à se faire dépister.
Pour les femmes qui hésitent à participer, que ce soit en tant que coureuses ou bénévoles, Bernadette encourage à franchir le pas. Elle témoigne de l’atmosphère chaleureuse et solidaire qui règne lors de ces événements, et rappelle que chaque participation contribue à la lutte contre le cancer du sein.
L’engagement de Bernadette Rousset est un bel exemple de détermination et de solidarité. Son parcours inspire non seulement celles et ceux qui l’entourent, mais aussi tous ceux qui souhaitent se mobiliser pour une cause importante. En unissant leurs forces, les bénévoles comme Bernadette montrent que chaque geste compte dans la lutte contre le cancer.
Octobre Rose au Vendée Rugby Féminin : sensibiliser, soutenir, et partager
Pouvez-vous nous présenter l’événement organisé par le club Vendée Rugby Féminin pour octobre Rose ?
Chaque année, nous réalisons une action en soutien à octobre Rose, souvent sous forme de photos ou de publications sur les réseaux sociaux pour sensibiliser notre public. Cette année, cela a pris une dimension encore plus personnelle et concrète. En effet, une ancienne joueuse du club, désormais bénévole, a été diagnostiquée d’un cancer du sein en début d’année et vient de terminer son traitement. Touchés par son parcours, nous avons voulu lui apporter notre soutien en organisant une journée spéciale. L’objectif était de créer un moment unique pour les femmes touchées par le cancer, en leur proposant une initiation au rugby et un espace de partage.
Comment cette initiative s’est-elle concrétisée ? Quels étaient les axes principaux de cette journée ?
La journée s’est articulée autour de trois axes. Le premier était l’initiation au rugby, adaptée bien sûr, pour montrer aux participantes qu’elles peuvent continuer à vivre et à se sentir bien grâce au sport, malgré la maladie. Cette initiation était encadrée par un éducateur spécialisé en sport adapté et en sport santé. Le deuxième axe consistait en un moment de convivialité autour d’un repas préparé à base d’ingrédients locaux et dans une thématique rose, en cohérence avec Octobre Rose. Enfin, le troisième axe portait sur la sensibilisation au dépistage, en partenariat avec des associations locales qui ont donné des conseils et sensibilisé les participantes aux méthodes de dépistage du cancer du sein.
Quels ont été les retours des participantes et des personnes présentes lors de cet événement ?
Les retours ont été très positifs. La journée a été marquée par une ambiance simple et conviviale, en accord avec les valeurs du rugby. Tout le monde a apprécié le repas préparé par deux de nos joueuses, qui y ont mis beaucoup de cœur et de temps. Concernant la sensibilisation, nous avons également eu un impact auprès de nos jeunes joueuses, souvent peu concernées par le dépistage. Elles ont pu essayer un mannequin permettant de pratiquer la palpation, et cette prise de conscience était très importante pour nous.
Comptez-vous poursuivre cet engagement au-delà d’Octobre Rose ?
Suite au succès de cette journée, nous avons décidé de prolonger l’engagement avec un calendrier annuel pour le club. Ce calendrier, dont chaque mois sera illustré par une photo et un message symbolique, permettra de sensibiliser tout au long de l’année 2025. Bien sûr, nous envisageons de renouveler cette action chaque année, pour toucher un maximum de personnes.
Envisagez-vous d’apporter des évolutions pour la prochaine édition ?
Oui, nous aimerions encore améliorer l’événement en intégrant davantage de femmes ayant traversé des situations similaires. Par exemple, travailler avec des tatoueurs spécialisés dans la reconstruction esthétique pour celles ayant subi une ablation du sein, afin de valoriser leur corps et de les aider dans leur acceptation. Nous souhaiterions également inclure un public encore plus large, notamment des jeunes filles pour les sensibiliser précocement, ainsi que des personnes en situation de handicap, ce que nous avons déjà amorcé cette année.
Avez-vous d’autres idées pour renforcer l’initiative ?
Nous envisageons d’organiser un tournoi de rugby touché en collaboration avec les équipes loisirs des clubs locaux, afin d’attirer un public plus large et d’inclure également les hommes dans cette démarche de sensibilisation. Notre but est d’encourager les femmes touchées par le cancer à pratiquer une activité physique régulière, en leur montrant qu’elles peuvent s’impliquer dans un club et intégrer le sport dans leur quotidien, tout en étant accompagnées et soutenues.
Double exploit pour La Roche-sur-Yon : deux clubs en 7ème tour de Coupe de France !
Espoir dans le foot Yonnais
Un événement rare mais historique se produit une fois à La Roche-sur-Yon : deux clubs, La Roche Vendée Football et l’Étoile Sportive Ornaysienne Football, se qualifient pour le 7ème tour de la Coupe de France.
Un parcours remarquable
La Roche Vendée Football se hisse au 7eme tour en gagnant contre La Baule-Le Pouliguen 3-0. De même pour L’ESOF qui s’est qualifié en battant Saint-Julien Divatte (R1) 4-1 Ces résultats sont le fruit d’un travail acharné de la part des joueurs, des staffs techniques et des dirigeants. Les deux équipes ont su faire preuve d’un état d’esprit exemplaire et d’une solidarité sans faille.
Un impact fort sur le territoire
Cette double qualification a un retentissement bien au-delà des terrains de football. Elle met en lumière le dynamisme et la vitalité du sport yonnais. Les deux clubs vont bénéficier d’une exposition médiatique importante, ce qui est une excellente opportunité pour faire connaître La Roche-sur-Yon et attirer de nouveaux partenaires.
Les enjeux du 7ème tour
Suite au tirage du 7eme tour de cette Coupe de France, La Roche Vendée Football à tiré Olympique Cazaux (R3) qui offre un clair espoir qui 8eme tour. Quant à l’ESOF, l’équipe de N3 écope d’un magnifique derby vendéen en tirant Fontenay Le Comte (N3). De coup faire vibrer les supporters de l’ESOF
Mobilisation générale
Pour soutenir leurs équipes, les supporters yonnais sont appelés à se mobiliser en nombre. Les matchs à venir s’annoncent comme des événements sportifs majeurs. L’office des sports invite tous les passionnés de football à venir encourager La Roche VF et l’ESOF.
Un avenir prometteur
Cette double qualification est une source d’inspiration pour tous les jeunes footballeurs yonnais. Elle démontre que, avec du travail et de la passion, tout est possible. L’office des sports s’engage à poursuivre ses efforts pour développer le football à La Roche-sur-Yon et offrir aux jeunes les meilleures conditions d’entraînement.